Elle est devenue pratiquement le gadget indispensable dans une maison. La caméra de surveillance a désormais pignon sur rue dans les habitations en France. On retrouvait autrefois ces types d’installation dans les grandes surfaces de commerce. Progressivement cet appareil a été domestiqué. Pour la plupart du temps, les occupants d’un immeuble posent une caméra de surveillance pour garder un œil sur leurs biens en cas d’absence. Cette pratique cache pourtant d’autres raisons. Nous vous dévoilons ici les réelles motivations des utilisateurs de la caméra de surveillance.
Sommaire
Qu’est-ce qu’une caméra de surveillance ?
La définition d’une caméra de surveillance varie selon les sources. La loi offre une définition contextuelle alors que la technologie présente une définition fonctionnelle. Quel que soit le type de définition, la caméra de surveillance peut être qualifiée de dispositif sécuritaire, parfois utilisé à but dissuasif.
Définition légale
La loi définit le matériel comme : « tout type d’installation fixe, fixe temporaire ou mobile dont le but est la surveillance et le contrôle des lieux… et qui traite des images uniquement pour ces finalités ». Nous retenons ici que la loi limite l’usage de la caméra surveillée aux seuls besoins sécuritaires.
Définition technique
La technologie distingue deux types de caméra de surveillance. Le premier modèle est un dispositif relié par un câble à un téléviseur qui lui sert de moniteur. Par ce système, des images sont envoyées à un enregistreur : c’est la caméra analogique. La caméra de surveillance IP est un appareil de dernière génération qui fonctionne via internet. Elle peut néanmoins être reliée à un écran par un câble. Elle offre des images de haute définition, instantanément visibles sur un Smartphone ou un ordinateur.
Comment utiliser une caméra de surveillance ?
La vidéo de surveillance est avant tout une installation qui permet d’enregistrer les images de personnes et de biens. Avec la technologie, on parvient à déchiffrer distinctement les images dans la vidéo. Il se pose dès lors la problématique du droit à l’image. Une fois de plus, la loi impose des garde-fous.
Le cadre juridique
Il existe en France une législation abondante qui encadre l’usage de la vidéosurveillance. Elle concerne aussi bien l’usage public que privé. Vu que les dérives s’observent le plus souvent chez les particuliers, les autorités actualisent ces lois au rythme de l’évolution de la société. Nous distinguons 3 lois et un règlement général. D’abord, la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés qui renforce le droit à l’image personnelle. Ensuite, la loi du 21 janvier 1995, dite « loi Pasqua » qui concerne essentiellement l’usage des caméras de surveillance dans les lieux publics. Nous avons aussi la loi du 6 août 2004 relative à la protection physique à l’égard des traitements de données à caractère personnel. Elle renforce le pouvoir de la CNIL, suite aux injonctions de l’Union européenne. Le règlement général sur la Protection des Données (RGPD) viendra enfin préciser le cadre juridique de la loi du 6 août 2004.
Que retenir ?
L’État exerce son contrôle sur la préservation de la vie privée par la Commission nationale de l’Informatique des Libertés (CNIL). C’est d’ailleurs cette commission qui est censée recevoir toutes les déclarations d’existence de vidéosurveillance chez les particuliers, en France.
Lorsque l’habitation est détenue par plusieurs personnes, cette formalité incombe au syndicat des copropriétaires.
Dans la perspective de mieux encadrer l’usage de la vidéosurveillance privée, la loi du 21 janvier 1995 rajoute une formalité supplémentaire. Le privé qui désire installer une caméra de surveillance dans son domaine destiné à recevoir du public doit aviser l’autorité préfectorale. Celle-ci devra lui délivrer une autorisation préfectorale avant tout usage. Cette démarche est cumulative à la déclaration auprès de la CNIL.
Les différents usages pour caméra de surveillance
Selon qu’elle est installée à l’intérieur ou à l’extérieure de la maison, la caméra de surveillance peut s’avérer plus utile qu’on ne le pense. Les modèles les plus perfectionnés sont les yeux du propriétaire en son absence ou à des endroits qu’il fréquente le moins.
Les caméras d’extérieur
Une caméra de surveillance extérieure est un dispositif indispensable pour surveiller la maison. Elle permet d’avoir une vue panoramique de tout son entourage sans se déplacer. Les caméras Foscam par exemple sont assez discrètes. Grâce au WiFi, l’utilisateur dispose d’une large possibilité d’installation. Il n’a pas besoin de traîner des câbles lors de la fixation. Les modèles Foscam sont des caméras IP dotées d’infrarouge pour des rendus nocturnes impeccables. Il est possible de renforcer l’efficacité de son système de sécurité en reliant une alarme visuelle aux caméras foscam. Le fabricant a aussi prévu des applications spéciales pour mieux décrypter les images nocturnes. Placées à l’extérieur, elles ne sont pas si perceptibles de loin. L’utilisateur peut installer un de ces modèles dans son garage. De jour comme de nuit, il pourra surveiller de près ses voitures. Les propriétaires d’immeuble peuvent installer également une caméra d’extérieure sur la façade de leur bâtiment. Elle leur permettra de contrôler les entrées et sorties des usagers. La caméra de surveillance offrira certainement une vue sur le parking de l’immeuble. Depuis sa chambre, le propriétaire peut apprécier le stationnement sur son parking et tous les mouvements qui y ont lieu. En cas d’effraction, il sera plus aisé de détecter la plaque d’immatriculation des voleurs arrivés cagoulés. Si l’occupant d’une habitation suspecte une présence devint trop fréquente devant sa résidence, la solution est d’installer une vidéosurveillance. Il aura assez rapidement une idée précise des motivations de cette personne louche.
Les caméras d’intérieur
Les caméras d’intérieur sont utiles dans différents cas.
- Absences régulières du propriétaire
De nombreuses études ont confirmé la montée du vol par effraction en France. Pour ne pas subir les affres de ce phénomène, il vaut mieux protéger ses biens et sa famille par une caméra de surveillance. Ces caméras IP sont dotées de technologies avancées. L’utilisateur garde le contrôle de son dispositif, quel que soit l’endroit où il se trouve. Ce sont des dispositifs connectés dotés de détecteurs de sons et de mouvements. Ces petits gadgets, qui n’ont l’air de rien, sont de performants espions. Placée discrètement dans un salon, la caméra enregistre le scénario utilisé par les braqueurs pour entrer dans la pièce. Elle alerte le propriétaire de la présence d’intrus chez lui. Celui-ci pourra informer la police en temps réel.
- Espionnage d’une employée de maison
Un fonctionnaire qui emploie une domestique peut également installer une caméra chez lui. L’objectif est de surveiller l’employée au cas où elle serait tentée de voler un bien dans la maison. Si elle en charge la garde d’un bébé, il sera question d’apprécier le traitement réservé à l’enfant en l’absence de ses parents. Il faut bien sûr le faire en respectant la réglementation en vigueur. Dans ce cas la caméra joue un double rôle. Elle assure la sécurité des équipements de la maison et le bien-être des membres de la famille.
- Surveillance des enfants
Les parents qui partent en voyage pour une durée plus ou moins longue peuvent installer une caméra chez eux. Elle permettra de s’informer du quotidien des enfants et de rester en contact avec eux, malgré la distance.
Critères de choix d’une caméra de surveillance
L’utilité d’une caméra de surveillance chez soi est indiscutable. Loin d’être un besoin fantaisiste, la vidéosurveillance est le gage d’une maison sécurisée et vivable. Le choix d’un tel dispositif ne se fait pas par hasard, vu son importance. Il faut tenir compte de critères bien précis.
L’esthétique
Cela peut paraître paradoxal, mais la présentation physique d’une caméra de surveillance est l’un des premiers paramètres à considérer. Il ne sert à rien d’installer une caméra qui risque d’être vandalisée au premier cambriolage. Une bonne caméra doit être discrète et donc pas trop grande. La performance de ce type d’appareil n’est pas forcément liée à sa taille ni à son poids.
La performance
Le capteur du dispositif doit avoir une haute résolution. Les images prises de jour ou de nuit ne doivent souffrir d’aucune dégradation. Une caméra performante offre des résolutions allant de 720p à 1080p. L’utilisateur pourra voir distinctement les personnes sur l’enregistrement, même en zoomant. Mieux, la caméra doit avoir un infrarouge LED pour les films nocturnes. Étant donné que les effractions ont généralement lieu dans la nuit, le capteur doit prendre des images de haute résolution en cette période.
L’étanchéité
Ce critère est valable pour les caméras d’extérieur. Elles sont soumises aux intempéries et doivent résister. Il est conseillé d’acheter des caméras qui affichent des indices de Protection (IP) élevés. Les notices qui accompagnent ces appareils donnent de précisions à ce propos. Les IP 65 et 67 par exemple sont assez pratiques et résistants.
L’intelligence
Les caméras de surveillance sont également des machines intelligentes. Ce critère est d’autant plus crucial qu’il évite d’enregistrer du superflu. Une caméra performante sélectionne les images à capter grâce à un détecteur de mouvement. Il ne sera pas utile à une caméra d’extérieur d’archiver les images de tous les passants. Elle doit pouvoir trier les mouvements et archiver notamment ceux qui entrent effectivement dans le périmètre immédiat du domaine surveillé.
La caméra de surveillance : la quiétude chez soi
La polémique autour de l’utilité de la caméra de surveillance à domicile n’a plus droit de cité. Le dispositif a prouvé à maints égards qu’il est une solution dissuasive contre les cambriolages. C’est également un moyen de signaler sa présence en dépit de son absence. Mais l’utilisation de ces petits engins est encadrée par la loi. Tout abus, violant la vie privée d’autrui, est passible d’amende. Il faut aussi tenir compte des critères de performances lors du choix de l’assemblage.